On écrit …
On écrit dans la peine … on écrit dans la joie
Un jour parce qu’on aime … un jour parce qu’on croit
Dans le moment extrême ou dans l’intensément
Au cœur de la bohême ou d’un emportement
On écrit par delà tout ce qu’on a vécu
Quand message il y a ou que l’on n’en peut plus
On écrit quand l’Amour vous submerge le cœur
Qu’on rêve d’un « toujours » … qu’on rêve d’un « ailleurs »
Alors se précipite … tout ce qu’on voudrait dire
Et c’est la page écrite … qui vous fera sourire
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Pauvres enfants …
Plus de « valeurs » … plus d’ « idéaux »
Il est mal en point le « bateau »
Vers où va-t-on … qui peut le dire ?
La politique … c’est du délire !
Ils se battent … pour qui … pour quoi
Pour un « Parti » comme il se doit
Mais tout cela est dépassé
Le Peuple il en a plus qu’assez
Le « Roi de cœur » ce bel « EGO »
En politique est le « cerveau »
Arrêtez ces combats désuets
Le monde est pour sûr très inquiet
On vote blanc … on fait l’impasse
Mais pas un message ne passe
Tout est orienté … un seul but
Garder le pouvoir … être « élu »
Ca fait dix ans qu’en bénévole
On travaille sur cette école
Monsieur le Ministre est gentil
Mais il ne semble avoir compris
Que la réforme est à la base
C’est le « primaire » qui déphase
On sait cela depuis longtemps
Quand on est un parent conscient
On entend parler de refaire
D’améliorer le secondaire
Le supérieur aussi bien sûr
Et les « largués » … faut les exclure ?
Peut-être les exterminer
Car ils dérangent les quartiers
Tous ceux que le pauvre système
A « bousillé » jusqu’à l’extrême
On parle de deuxième chance
Mais c’est à hurler d’ indécence
Si le primaire était bien fait
Il n’y aurait à rattraper
A rattraper ces pauvres gosses
Dont la délinquance précoce
Remplit la vie faute de mieux
Car rien n’est adapté pour eux
Vous massacrez tous ces gamins
Par votre bêtise … certain
Vos nouveaux tests dans l’école
C’est une blague … pour qu’on rigole ?
C’est comme Thomson … les ordis
Il fallait les placer … pardi
On est surchargé de BAFA
Il faut s’en servir … n’est-ce pas
C’est incroyable et inhumain
On n’est pas des cobayes … enfin
Ces trois après-midi de « jeux »
Ce n’est pas vrai … c’est pas sérieux
Vous ne pouvez faire cela
La solution elle n’est là
D’autres projets sont disponibles
Étudiez-les si c’est possible
Si toutefois dans une chance
Vous acceptiez la différence
La concertation en un mot
Ce serait bien … ce serait beau
Nous plaidons pour un idéal
Vous devez en rire … normal
Mais au point où en est l’école
On n’a rien à perdre … parole !!!
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Folie …
On paie toute sa vie
Un instant de folie
On paie toute sa vie
Ce qu’un jour … oui … l’on fit
L’apparence trahit
Et nul ne s’en méfie
Et le vrai dans la vie
Souvent on en fait fi !
Bien malin qui se rit
De tout ce qui se dit
C’est dans les yeux qu’on lit
La mort ou bien la vie …
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Mon école …
Mon école est superbe … disait un chérubin
Aux fines boucles d’or … un livre entre les mains
Mon école est géniale … Oh oui que j’y suis bien
J’y apprends l’art de vivre en chantant … le dessin
J’y apprends à penser … à lire … à bricoler
A comprendre la vie … surtout à « exister »
A aimer mon prochain dans la diversité
A savoir discerner … acquérant volonté
J’y apprends à connaître à travers mon « égo »
L’Homme et ses « Théories » l’Histoire et la « Géo »
Pour pouvoir m’épanouir … être bien dans ma peau
Respectant l’autre enfin en principes moraux
La sculpture et la danse y sont enchantement
Pour alléger les cours au rythme de l’enfant
Que c’en est un plaisir … plus d’abrutissement
On apprend dans la joie pour devenir un « grand »
Plus de « ghettos » non plus et de « laissés pour compte »
L’égalité enfin … c’est ce que l’on raconte
Tous ont accès à tout en fonction de leurs goûts
Plus de « traînes les rues » … à l’école ils ont tout
Sciences et Culture … sont bien là comme avant
Mais en plus d’aventure … ils ont l’art maintenant
Et dans la création se défoulant enfin
Ils deviennent ainsi très proches de l’ « Humain»
Mais hélas … brusquement … la sonnerie m’éveille
Sur la terre je suis … quel horreur ce réveil
Et le rêve évanoui … j’en suis bouleversée
Elle est si loin de ça … oui la réalité !!!
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Mercredi …
Pouvez vous me dire pourquoi
Oui grâce à qui … oui grâce à quoi
Ce troisième jour de semaine
Nous donne souvent la migraine
Pour certains c’est la course folle
Piano … tennis … judo … football
Ils en reviennent épuisés
De ces journées chronométrées
Pour d’autres c’est « Léo Lagrange »
Il faut pallier en quelque « grange »
A mamans qui ne sont plus là
Pour câliner entre leurs bras
Et les derniers qu’est-ce qu’ils font
Dans la rue traînant les talons
Ils occupent ce pauvre temps
Cadeau d’adultes « bien pensants »
Si peu restent ce jour au lit
En « grasse matinée » pardi
Au sein d’un foyer « Unité »
Pourquoi cacher la vérité
Ce jour en fait n’apporte rien
Pour les enfants de vraiment bien
Mais pour beaucoup il favorise
La délinquance et la bêtise
Cassant le rythme en plein milieu
Ce qui n’est pas vraiment heureux
Il ne permet pas d’alléger
La lourde journée d’écolier
Il faudrait sûr envisager
Dans un souci d’égalité
Que cette école s’aménage
Si l’on ne veut plus de chômage
Car quatre-vingt pour cent au bac
C’est de l’utopie … de l’arnaque
On veut des gens équilibrés
Ou bien des « paumés – diplômés » !!!
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Petits amis de Longchamp …
Savoir se taire … je l’ai appris
A mes dépends … dur … dur … petits
Moi si bavarde … extravertie
Combien de fois fus-je punie
Il n’est facile de se taire
Cela peut provoquer colère
Et de parler au bon moment
C’est pour cela que je comprends
Mais c’est le jour où l’on m’a dit
Taisez-vous donc que j’ai écrit
Tout ce que je portais en moi
Pour faire entendre un peu ma voix
C’est difficile pour certains
Plus que cela je le sais bien
Mais croyez moi … c’est salutaire
De se maîtriser … de se taire
Et puis demain … autorisés
Parole vous devrez manier
Sachez alors l’utiliser
Mais … taisez-vous … pour commencer
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A vos programmes …
Tourbillons de passions
Tourbillons de plaisirs
Cette vie « agression »
Est celle du « martyr »
On va … on vient … on court
On ne sait trop pourquoi
On voudrait un « toujours »
Au cœur du désarroi
On vit dans un mirage
Surtout ne pas penser
Car au cœur de l’orage
C’est si dur d’assumer
En deux mille ans de vie
S’est-on amélioré
Et l’Homme a-t-il grandi ?
Ou a-t-il régressé ?
Interrogez de grâce
Ce qu’il vous reste d’âme
Vous pourriez faire face
Alors … à vos programmes
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Apprendre à attendre …
Pour ne perdre des yeux le phare
Pour ne perdre des yeux l’Amour
Pour ne perdre dans ce brouillard
L’important de notre « parcours »
Il faut veiller lampe allumée
Sans défaillir et dans la joie
Malgré cœur lourd et fatigué
D’un long trajet chemin de croix
Il faut dominer la tourmente
L’angoisse qui n’en finit pas
Et dompter cette horrible attente
Qui conduirait si mal nos pas
Il faut maîtriser impatience
Qui fausse bien souvent nos choix
Et perturbe notre conscience
Pour que l’on se trompe de voies
Si nous savions très calmement
Attendre bien tranquillement
Et réfléchir au bon moment
Ce serait un enchantement
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Dis moi maman … c’est quoi la vie ?
Dis-moi maman … c’est quoi la vie ?
C’est la Terre … un Soleil qui luit ?
Le vent … la mer et l’Infini ?
Dis-moi maman … c’est quoi la vie ?
Dis-moi maman … dis … réfléchis
Pourquoi je suis là … maman dis
Dis-moi maman … maman chérie
Pourquoi il faut aimer la vie ?
Est-ce un don de l’Amour … la vie ?
Toi qui sait tout … réponds moi dis
Je veux savoir pourquoi on rit
Pourquoi on pleure et que l’on prie ?
Et pourquoi tous ces matins gris
Je ne veux pas sortir du lit
Et qu’alors ma tête j’enfouis
Sous l’édredon de mon ennui
Et puis tant pis … si en esprit
Je ne peux pas saisir la vie
Puisqu’on est là … qu’elle sourit
Croquons la avec appétit
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Bonheur …
Dis maman c’est quoi le bonheur ?
Serait-ce une petite fleur ?
Serait-ce le lapin d’Alice ?
Qui va … qui vient … et qui s’éclipse
Est-il dis moi comme l’oiseau
Qui descend parfois de là-haut
Léger … fugace et tournoyant
Quand on ne l’attend pas vraiment
Il vient toujours à l’improviste
Quand on est mal … quand on est triste
Mais pourquoi ne veut-il venir
Lorsqu’on l’attend et qu’on soupire
Il est si fragile et si tendre
Qu’il aime bien se faire attendre
Et puis se laisser désirer
Pour que l’on puisse le goûter
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Enfants … chantez Noël
Voici bientôt Noël … ouvrons nos cœurs … enfants
A tous les malheureux … à tous ceux qui tremblants
Attendent un sourire … attendent un regard
Qui comme une lueur leur donneraient l’espoir
C’était en Israël il y a deux mille ans
Entre l’âne et le bœuf que naissait un enfant
Il apportait au Monde un message d’Amour
Qu’il va falloir transmettre … enfants … à votre tour
Noël dans la Provence est une Pastorale
La crèche et les santons et Frédéric Mistral
Mais Noël dans le Monde est-il signe de joie
Quand à chaque seconde … l’Homme tue quelquefois
Enfants chantez Noël avec votre innocence
La pureté du cœur … c’est celle de l’enfance
Et le sourire aux lèvres … un rêve dans les yeux
Tout comme dans l’étable … vous Le direz … radieux
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Bonne Fête maman …
Bonne fête maman
Fête de la douceur
De la vie … de l’Amour
Et fête du bonheur
Dans tes bras on est bien
On trouve la tendresse
On se console enfin
De toutes nos détresses
Ton regard nous rassure
Quand soudain on a peur
Tu donnes sans mesure
En sourire et chaleur
Bonne fête … bonne chance
Aux mamans de la terre
D’Afrique … d’Asie … de France
De Marseille et d’Anvers
Il faut leur souhaiter
Partout dans l’univers
Bonheur plein et entier
Pour cet anniversaire
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Les mains magiques de maman
Les mains magiques de maman
C’est ce que disait mon enfant
Qui d’une opération sortant
Se réveillait tout doucement
Les mains magiques de maman
C’est comme un vieux baume d’antan
Qui sur notre front se posant
Calme douleur en un instant
Les mains magiques de maman
On les cramponne en larmoyant
Pour une agrafe … un pansement
Qu’il faut laisser faire pourtant
Ces mains magiques sont de Toi
La transmission d’un au-delà
Qu’elles aient ce pouvoir longtemps
D’apporter tendre apaisement