Avant toute chose, tous mes vœux les plus sincères à vous toutes et tous avec cette petite carte ci-dessous.
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De tous ceux et celles qui me lisent, il y en a beaucoup que je ne connaîtrai certainement jamais. C’est dommage bien sûr, c’est le virtuel … mais, si mes commentaires ont pu vous apporter aux fils des mois, un peu de joie, d’espoir, d’amitié, … alors j’en serai profondément heureuse. Ce sera ma grande récompense.
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Un «super» patron
On débutera l’année avec une info super qui prouve bien que les mentalités sont en plein changement et évoluent favorablement !
Un dirigeant nantais aurait pu revendre sa PME «deux à trois fois plus cher» à un concurrent ou à un fond de pension, mais c’était pour lui une option «inenvisageable» car elle aurait conduit inévitablement à des licenciements.
A l’approche de sa retraite, Eric Belile, chef d’entreprise de 56 ans, patron de La Générale de Bureautique installée à Nantes et créée il y a 26 ans, a choisi de céder sa société à cinq de ses salariés.
«Je leur dois bien ça, car pour moi il est naturel que l’entreprise reste au personnel. On a bâti le projet ensemble. Ce n’est pas une démarche altruiste, c’est un juste retour des choses.» a-t-il déclaré au quotidien Ouest-France.
Engagée il y a deux ans, cette transmission se fera progressivement car il pense rester encore 7 ans. Elle s’effectue par le biais d’un LBO, montage juridico-financier, qui permet aux salariés d’emprunter pour racheter l’entreprise, même s’ils n’ont pas les fonds suffisants. Dans le cas présent, les cinq repreneurs ont investi au total 250 000 euros pour la reprise.
Pour leur permettre d’obtenir les prêts nécessaires auprès des banques, Eric Belile a dû réinjecter à titre personnel 2 millions d’euros. Il s’est aussi engagé à ne pas prendre de dividende pendant la période de transition et il formera lui-même ses cadres repreneurs.
Du côté des employés, l’attitude de ce patron a été saluée avec un respect total pour ce geste qui évite beaucoup de licenciement.
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D’après l’Observatoire CNCFA-Epsilon de 2013, sur la transmission d’entreprises,
30% des dirigeants de PME seraient prêts à céder leur entreprise à leurs salariés.
Mais, dans les faits, la reprise de PME par les salariés reste une opération rare et mal mesurée souvent. La démarche est pourtant encouragée par la Loi Hamon sur l’économie sociale et solidaire, qui oblige les patrons à informer au préalable les salariés de tout projet de vente de l’entreprise, sous peine d’amende.
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Au milieu de toutes les tristes nouvelles qui composent nos informations quotidiennes, il est vraiment agréable de constater qu’il y a des patrons humains, partageurs, reconnaissants, …
Ce patron n’est pas le seul à servir d’exemple. Un autre a offert une croisière aux Caraïbes à ses 800 salariés et il y a aussi actuellement bon nombre de petites entreprises où les salariés sont fiers de travailler.
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Alors ce monde … pas si pourri que cela !
J’ose le croire envers et contre tout
Sûr …On va muter … dans le bon sens du terme