Spirituels surprenants !

Molière, Pasteur, Newton, Malraux, Beethoven, Gandhi, Monod …  De célèbres musiciens, scientifiques, écrivains, théologiens, médecins, philosophes, politiques, … que vous connaissez certainement pour la plupart, mais saviez-vous qu’ils étaient aussi de vrais spirituels ?


Théodore MONOD

  

théodore monodNé à Rouen le 9 Avril 1902    

Décédé le 22 novembre 2000     théo monod

  • Dès l’enfance il baigne dans un socialisme chrétien accordant la primauté à la lutte pour la justice et la paix.
  • A l’origine océanographe, il deviendra zoologiste, assistant puis Professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris.
  • Il fut membre de 7 académies dans le monde, de plusieurs Instituts, …
  • Contre l’hyperspécialisation, il sera à l’image des encyclopédistes du 18e siècle, théorie et pratique confondues, dans toutes les disciplines.
  • Il va vouer une grande part de sa vie au Sahara, où, surnommé le « fou du désert », il voulait dira-t-il : « arracher au cosmos quelques lambeaux de connaissance fraîche ». Son humanisme le conduira à la rencontre d’autres cultures, et, traverser des pays inconnus, le portera au mystère des religions ou des pensées lointaines, extérieures à sa propre formation. 
  • En fait, au-delà du scientifique, ce fut surtout un humaniste, ouvert aux joies de la contemplation, au sentiment de l’unité du cosmos, à la splendeur du monde, à la sympathie et à la pitié pour tous les êtres vivants.
  • Homme de science et de foi, il va regarder le soleil, songer au sens de la vie, méditer dans une intime quête et une prière qui motivait ses chemins.
  • Grand défenseur de la nature, il se mobilisera sur tous les fronts de la conservation de la nature et des droits des animaux.
  • Protestant, philosophe, pacifiste, non violent convaincu, il défendra sans relâche les valeurs de conscience et de responsabilité de l’homme face à ses semblables. Il prendra position dans toutes les luttes pour le « respect des droits de l’homme » et le « respect de la vie ». 
  • Cette attitude est l’aboutissement de toute une pensée, d’une vie spirituelle intense très personnelle. Il reprendra « Le Tiers Ordre des Veilleurs » initié par son père qui symbolisait l’alliance du recueillement et de l’action sociale, avec trois temps de méditations par jour à travers le monde.
  • Il pensait que le christianisme n’a pas échoué mais qu’il n’a pas encore été essayé : « Que tout est à venir, que rien n’est accompli ».
  • Son ami, Pierre Teilhard de Chardin lui écrira : « Vous êtes le seul homme, parmi ceux que je connaisse, qui ait à la fois et également en lui le double sens de l’En-haut et de l’En-avant ».
  • Il ne fut déçu de rien, sauf peut-être de la disparition du vocabulaire universitaire et académique des deux mots : « botanique » et « zoologie ».

Homme libre, à la vie bien remplie, il quittera ce monde terrestre à 98 ans avec la consigne qu’il répétait inlassablement :

« Le peu, le très peu que l’on peut faire, il faut le faire quand même.   Sans illusion.    Il faut espérer » 


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Ludwig van BEETHOVEN

Beethoven ludwig

 

Né à Bonn en Allemagne en 1770              

Décédé à Vienne en Autriche en 1827





  • Un père alcoolique qui le battait et une mère qui mourut très jeune.
  • Un frère qui ne l’aida jamais. Extrêmement seul, dans une solitude totale et une extrême douleur, dans une profonde amertume, il a envie de tout abandonner. Sa surdité s’aggravant, le rend nerveux et irritable. Il ne peut plus entendre qu’avec un trombone acoustique. Des feuilles de papier lui permettent de communiquer avec très peu de gens.
  • Très abattu par la mort d’un prince allemand qui était comme un père pour lui, il se referme sur lui-même, dans une grave dépression et rédige un testament avant de se suicider.
  • Mais Dieu va intervenir en utilisant une frêle jeune fille aveugle, qui vivait dans la même pension que lui et qui dit en criant : « je donnerai tout pour pouvoir contempler un clair de lune ». A l’entendre il va s’émouvoir jusqu’aux larmes car lui peut voir et transposer dans ses compositions.
  • Il va reprendre goût à la vie et composer une des pièces les plus belles « la sonate au clair de lune » pour elle. Dans son thème, la mélodie imite les pas de quelques personnes – peut-être les siens mêlés à d’autres – qui portent le cercueil du prince son protecteur.
  • Contemplant le clair de lune argenté, se rappelant de la jeune fille, et s’interrogeant sur le pourquoi de la mort de ce mécène allemand tellement aimé, il se laisse submerger par un moment de profonde méditation transcendantale. Certains experts musicaux affirment que les trois notes insistantes dans le thème principal du premier mouvement, sont les trois syllabes du mot « pourquoi » en allemand.
  • Des années plus tard, après avoir surmonté sa douleur, il va composer « l’Hymne à la joie » – la 9e Symphonie – qui couronne l’œuvre alors qu’il est totalement sourd. Il dira qu’il exprime sa gratitude envers la vie et envers Dieu pour ne pas s’être suicidé grâce à une jeune fille aveugle mise sur sa route par le divin et qui lui inspira le désir de mettre en notes de musique la beauté de la nuit baignée par la clarté de la lune argentée, pour quelqu’un qui ne pouvait la voir avec ses propres yeux.
  • Cet « Hymne à la joie » est d’une haute spiritualité, avec un caractère ascensionnel de l’ombre vers la lumière et qui se finit dans la sérénité.
  • C’est l’âme qui part en guerre contre l’armée des ombres, de la haine, contre la foule de ceux qui n’aiment pas. Le chœur final explose annonçant la joie sur le monde, c’est le royaume de Dieu sur la terre établi par la « fraternité humaine » tant attendue. C’est de la spiritualité pure et universelle. En effet « le chemin mystérieux mène toujours vers l’intérieur » c’est-à-dire à la perfection divine.

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GANDHI                          Politique, philosophe et mystique indien                                     

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Né à Porbandar le 2 0ctobre 1869                      

Décédé à Delhi le 30 Janvier 1948





  • Hindou, marié à 14 ans, avocat à Londres, il passera vingt ans en Afrique du sud où il défendra la communauté indienne immigrée des discriminations raciales. De retour en Inde en 1914, il est décidé à mettre un terme à l’exploitation coloniale britannique de son pays sans répandre une goutte de sang ! Il y parviendra en 1947, grâce à un programme de non coopération (boycott des écoles, tribunaux, de produits britanniques…) et de manifestation silencieuses, telle la « marche du sel ».
  • Révolutionnaire pacifiste, il a renoué avec certaines traditions comme l’artisanat et la vie communautaire, et a voulu en briser d’autres tel le système des castes. Assassiné par un extrémiste hindou, il est perçu comme le « Père de la nation indienne ».
  • Ni théoricien, ni chef de guerre, ni même un avocat brillant, comment ce petit homme timide, né dans un milieu modeste, dans une caste « honorable » certes, sans relations, devint-il le Maître moral d’un pays parmi les plus sophistiqués, les plus hiérarchisés, les plus religieux au monde ?
  • Comment cet homme à la voie étouffée, incapable de parler en public à trente ans, sut-il réunir à cinquante des millions d’hommes prêts à mourir pour lui ?
  • Comment osa-t-il, en des dizaines d’occasions, mettre sa vie en jeu pour forcer les autres à réfléchir à leurs propres faiblesses, les conduire à l’introspection ?
  • Comment réussit-il à devenir celui qu’il voulut être ?
  • Son discours était celui d’un grand maître spirituel qui rayonnait de son amour pour toute l’humanité. Il disait : »La prière, c’est l’admission quotidienne de notre faiblesse ».
  • Il restera pour les indiens «le Mahâtmâ aimé » comme ils l’appelaient, c’est-à-dire « la grande lumière ».
  • Il disait que l’humiliation est le vrai moteur de l’histoire. Il aimait la tolérance et la non-violence jusqu’à l’utopie dans une vie particulière, intense, mystique, qui permet à chacun de répondre à la question :   « Est-il possible de se trouver ? »
  • Il disait que le ressort essentiel de l’histoire humaine, ce n’est ni le profit, ni la lutte des classes, mais bel et bien l’éveil des humiliés. Vu comme une menace, il représentait en fait de merveilleuses promesses.
  • Son message était dans l’universel de Jésus et par ses actions sur le terrain, il a su concrétiser le message des évangiles, abolissant les combats entre les races, les religions, les cultures …

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André MALRAUX                                                   

malraux

 

 

Né en 1901 

Décédé en 1976




  • Ecrivain de renommée mondiale, il eut très jeune la douleur d’assister à la séparation de ses parents. Trop jeune pour participer à la guerre de 1914, il assistera méditatif à l’écroulement d’un monde.
  • Employé auprès d’un libraire-éditeur, il fait merveille par sa prodigieuse mémoire et sa grande culture. Il publie quelques ouvrages et se lie avec des écrivains de l’époque. Il va voyager dans toute l’Europe, mais c’est surtout l’Asie qui l’attire. Avec sa femme Clara, il s’embarque pour l’Indochine, où, au milieu des pierres millénaires, ils vivent une aventure exaltante. Ils vont être arrêtés pour avoir pillé des temples Khmers et à l’issu d’un infamant procès, André Malraux est condamné à trois ans de prison, puis gracié quelques mois plus tard. Ce voyage sera l’occasion d’une réflexion profonde qui donnera « La tentation de l’occident ».
  • En ressort, le bilan d’un monde en crise, privé du secours de la foi depuis « la mort de Dieu » proclamée et la recherche de nouvelles valeurs. Il va publier « La condition humaine » qui aura le prix Goncourt en 1933, participera à la guerre d’Espagne dans des engagements militants.
  • Malraux, qui a renié le communisme, va se passionner pour l’art et accéder aux ministères, de la culture en particulier, où il va créer les « maisons de la culture ». Il voyagera dans le monde entier, rencontrant Nehru et Mao, leur parlant d’égal à égal.
  • Ses deux fils meurent dans un accident de voiture, puis sa seconde femme et il se retrouve seul. Il va alors approfondir sa pensée, les grandes questions revenant affluer à son esprit. Qu’est-ce que la mort ? Qu’est-ce que la vie ? L’existence a-t-elle un sens ? Dieu ce grand absent n’est-il pas encore présent ?
  • Frossard qui a eu avec Malraux 5 ou 6 conversations privées dira: Il n’a pas dit : « Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas » mais « Le XXIe siècle sera mystique ou ne sera pas ». Il aurait même précisé à Pierre Desgraupes (Le Point, 10 novembre 1975) : « On m’a fait dire : « le XXIe siècle sera religieux ». Je n’ai jamais dit cela bien entendu, car je n’en sais rien. Ce que je dis est plus incertain. Je n’exclus pas la possibilité d’un évènement spirituel à l’échelle planétaire. »
  • Dès « La tentation de l’occident », Malraux avait expliqué pourquoi ni la foi chrétienne, ni les mystiques orientales ne pouvaient apaiser sa soif spirituelle et lui apporter une réponse à la question « Qu’est-ce que l’Homme ? »
  • Il demandera alors à la lucidité de le guider et de le protéger dans sa quête.
  • Plus de trente ans que Malraux est mort, on pense que c’était le cheminement d’un homme sincère, qui doutait et qui était en recherche d’une spiritualité profonde qu’il n’avait trouvé dans le christianisme.

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Jean-Baptiste Poquelin dit             MOLIERE              

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Né en  1622  

Décédé en 1673




  • Il aurait pu, par l’entremise de son père, avoir un emploi stable et honorable comme tapissier du roi. Il a préféré, à ce destin assuré, une vie d’errance, celle de l’acteur de théâtre, sous le nom de : Molière.
  • Cette vie d’errance est non seulement matérielle, mais encore morale, car les sujets que l’écrivain décide de traiter le mettent en porte à faux à l’égard de la société de l’époque, et il a beau obtenir la protection du roi, ses problèmes ne sont pas pour autant résolus.
  • Condamnations réitérées de l’église et celles de Bossuet.
  • Molière, vilipendé à son époque, encensé dans la nôtre, est un auteur qui ne laisse pas indifférent. Qui était-il au juste ? Son œuvre est là pour nous éclairer.
  • Le Tartuffe, pièce emblématique, semble bien être un véritable brûlot contre le christianisme. Dans sa préface, Molière s’en défendra en disant qu’il n’avait pas voulu attaquer les vrais chrétiens mais les faux dévots, que la fausse dévotion doit être assimilée à de l’hypocrisie.
  • Il n’y a pas que les personnes qu’il met sous le feu de la critique, mais également les doctrines. Ainsi l’Ecole Française, école si chère au XVIIe siècle, est caricaturée :

Orgon : Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme

              Que je m’en soucierai autant que de cela

Cléante : ces sentiments humains, mon frère que voilà.

  • En fait, Molière, en écrivant Tartuffe, veut stigmatiser le Prince de Conti, ce compagnon de débauche et qui a tourné brusquement à la dévotion et qui veut l’empêcher de faire du théâtre.
  • Mais en écrivant Tartuffe, Molière atteint beaucoup plus que sa cible, les membres de la Compagnie du Saint-Sacrement sans doute, et aussi les faux croyants passés, présents, futurs et pour l’éternité.
  • Il voulait dénoncer la catéchèse des églises qui avait étouffé le message originel. Il va donc écrire des pièces polémiques et d’accusation féroce sur l’hypocrisie, le ridicule du paraître, l’orgueil, en fait sur tous les travers de l’être humain. Toutes ces choses que l’on retrouve de nos jours et qui font encore le succès de ses pièces.
  • Molière n’était peut-être pas chrétien mais c’était un « Spirituel » qui dénonçait dans la religion et la Société des excès qui lui était insupportables. Il voulait un monde meilleur.
  • Un vers de Cléante nous met sur la voie :

« Non, nous faisons toujours ce que le ciel prescrit

Et d’aucun autre soin ne nous brouillons l’esprit »

  • Dans sa vie Dieu est bien présent, comme entité garante des équilibres de la nature et de l’ordre du monde.

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Isaac NEWTON                                  Scientifique et Théologien

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Né en  1643 en Angleterre  

Décédé en 1727



  • Né dans une famille de fermiers, avec des études plutôt mauvaises, il préférait rêvasser en regardant la nature. Peu ordinaire, distrait et généreux, sensible aux critiques et très humble, il avait du mal à établir de bonnes relations avec autrui. Pourtant ce fut un brillant physicien, un alchimiste, un astronome, un mathématicien extraordinaire, un philosophe de la nature et surtout un théologien au vrai sens du terme.
  • A 28 ans, couvert d’honneur, reconnu comme le Père fondateur de la science moderne, il dit que Dieu existe et il ne craint pas le mélange des genres science et philosophie, expliquant que la rationalité scientifique plonge de tout temps ses racines dans l’irrationnel. Des historiens prétendent que ses expérimentations ne lui ont peut être pas servi à faire des découvertes mais seulement à vérifier ce qu’il savait déjà.
  • Il consacrera une grande partie de son temps et de son énergie à l’étude de la chronologie biblique et aux observations sur les prophéties de Daniel et de l’Apocalypse de Saint Jean, étude publiée après sa mort.
  • Un ecclésiastique érudit, Richard Bentley, sollicitera l’aide de Newton pour démontrer qu’il aurait été impossible à des corps célestes de faire leur apparition sans l’intervention d’un agent divin intelligent, ce que la « physique quantique » reprend aujourd’hui.
  • Il a la ferme conviction d’un créateur, le « Pandokrátor », le Très-Haut, qui a autorité sur tout ce qui existe, sur toutes les formes du monde naturel et sur le cours de l’histoire de l’humanité ». Il affirmait : « Nous devons croire qu’il est le père de toutes choses et qu’Il aime son peuple en tant que père ».
  • Il se sentait également concerné par la restauration de l’Eglise dans sa pureté apostolique. Mais, avec Samuel Clarke, il avait renoncé à se battre pour la restauration de l’Eglise des temps apostoliques originels, car selon l’interprétation des prophéties par Newton, une longue ère de corruption s’écoulerait avant que cela ne se produise.
  • Par Eglise véritable, à laquelle se référaient les prophéties, Newton faisait allusion à « un nombre réduit d’individus dispersés et choisis par Dieu, des individus motivés par aucun intérêt particulier, aucune directive ou influence d’autorités humaines, mais capables de se consacrer sincèrement et activement à la recherche de la vérité ».
  • Ruy Carlos de Camargo Vieira, membre du Grand Conseil de l’Agence brésilienne de l’Espace écrit : « Voici un géant de la science qui n’eut pas honte de sa foi et qui consacra une partie de son temps à pénétrer la Parole de Dieu, laquelle prédit la marche de l’histoire ».

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Louis PASTEUR     

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Né à Dôle en 1822

Décédé en 1895



  • Né à Dôle dans le jura, il sera admis à l’Ecole Normale supérieure, et sera nommé Professeur à Dijon puis à Strasbourg où il accède à une chaire de la faculté des sciences de Lille.
  • Il va faire une première découverte importante « les levures sont des êtres vivants responsables de la fermentation et non l’inverse » !
  • Des liens amicaux l’unissent étroitement à l’empereur Napoléon III qui le protège, mais la défaite de 1870 portera un coup terrible à sa  carrière.
  • Néanmoins, il va se remettre au travail, faire une découverte capitale concernant les microbes et découvrir le vaccin contre le choléra.
  • C’est l’histoire qui le fera connaître à travers un jeune berger mordu par un chien enragé qu’il sauvera en le vaccinant. Cette guérison suffira à sa gloire et sera à l’origine de l’Institut du même nom.
  • Il est l’un des rares savants à s’être déclaré chrétien sous la IIIe République au moment des querelles religieuses entre chrétiens, positivistes, athées, agnostiques, anticléricaux,…, où le « Dieu science » remplace le « Dieu religieux ». On disait alors que la science permettrait de tout connaître et de tout expliquer ! et Pasteur libérait les petits et les humbles de cette dictature.
  • Fidèle à la Foi de son enfance, non dogmatique mais réelle,  il défendra toujours l’ « existence » d’un Dieu créateur, architecte de l’univers. 
  • Profondément atteint par la mort de certains de ses enfants, il ne se révoltera pas contre son dieu et au décès de sa petite Jeanne, il écrira : « elle vient d’aller au Ciel pour prier pour nous ».
  • Il a toujours été un homme droit, soucieux de ses devoirs envers sa famille et ses concitoyens, et même s’il ne pratiquait pas sa religion, il priait à sa manière à lui. Il disait : « le travail est une prière ».
  • Il défendait d’une manière très moderne, l’autonomie de la science et de la religion et avait pour habitude de dire : « Je laisse mes croyances à la porte de mon laboratoire », ce qui ne l’empêchait pas de parler de sa foi.
  • Elu, à l’Académie française dans le fauteuil de Littré, il dira :      « Au-delà de cette voûte étoilée, qu’y a-t-il ? De nouveaux cieux étoilés ? Soit et au-delà ? … Quand cette notion de l’infini s’empare de l’entendement, il n’y a qu’à se prosterner … On se sent prêt d’être saisi par la sublime folie de Pascal ». Legouvé, témoin, dira lors de son inhumation : « Ces paroles firent courir dans toute l’assemblée un frisson d’enthousiasme et de foi … ».
  • A l’inauguration de son « Institut Pasteur », il rendit humblement grâce au secours divin qui lui avait permis de reculer les frontières connues de la vie.
  • On pense à l’Ecclésiastique au chapitre 38 : « C’est Lui aussi qui donne aux hommes la science pour qu’ils se glorifient devant ses œuvres puissantes… ».

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