EDITO DE DECEMBRE 2015
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Fin d’année 2015 déjà !!!
Nous voici revenu à la période de Noël. Je n’épiloguerai pas sur la date du 25 décembre car il vous suffit pour plus de détails d’aller sur mes Editos de Décembre 2010 et Décembre 2014.
Et, pour ce temps de Noël, une très bonne nouvelle :
Les Français sont de plus en plus partageurs
Ils vendent, ils louent, ils troquent ! Ils sont de plus en plus nombreux à être marchand d’un jour ou voisin au grand cœur. Selon une enquête récente d’Easyvoyage, 39% partageraient désormais leur voiture, leur appartement ou maison de campagne, leur vélo, leur tronçonneuse, etc.
On appelle cela l’«économie collaborative» qui n’est pas du tout du goût des dirigeants qui y voit un manque à gagner pour les caisses de l’état.
Quelle avancée !!!
Dans cette nouvelle consommation :
L’usage est devenu plus important que la propriété.
Toutefois, cela n’a été rendu possible à grande échelle que grâce à Internet.
«Leboncoin.fr» est plébiscité par près de 20 millions de Français chaque mois.
Solution anticrise, ces plates-formes permettent à certains de dégager un confortable pécule. Seul bémol, attention à l’arnaque et au chèque en bois !
- 1 Français sur 2 considère que cette économie de partage représente l’avenir du commerce (Source Ifop de mars 2014)
- 93% des membres d’une famille de 5 personnes ou plus utilisent les sites de vente ou de partage entre particuliers, contre 73% pour les personnes seules.
- 35 à 49 ans est la tranche d’âge des utilisateurs
- 80% utilisent ce système pour des raisons d’économie en priorité
- 57% de ceux qui vendent ou louent le font pour un complément de revenus.
Sur Wikipédia, des millions de gens passent beaucoup de temps à contribuer de leur savoir à ce bien commun, s’autorégulant en vérifiant ce qui a été mis en ligne, si bien que nous avons un produit final gratuit et de qualité. C’est de la production collaborative de masse. You Tube, Linux et tous les logiciels libres en sont d’autres exemples frappants.
Les nouvelles générations pensent en termes de partage et de collaboration.
Avec des imprimantes 3D, il est maintenant possible d’accéder à des logiciels libres de droits et d’imprimer des objets en recyclant des matériaux comme du plastique, du papier ou du métal. Des millions de jeunes vont alors produire un nombre incalculable d’objets utiles et devenir des «pro-sommateurs» – des consommateurs devenus des producteurs contributifs.
Cela aura un impact économique considérable !
Le capitalisme ne disparaîtra pas mais il devra cohabiter avec cette «économie du partage».
Ce sera donc un système économique hybride dans lequel des milliards de personnes vont s’engager dans des aspects sociaux de la vie dans des millions d’organisations autogérées.
D’après Jérémy Rifkin, il est difficile d’anticiper le futur, mais «un mouvement est en marche vers une conscience biosphérique, empruntant des chemins plus empathiques, plus démocratiques».
Et vous … où en êtes vous ?
EDITO DE NOVEMBRE 2015
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13 Novembre : 130 vies brisées à nouveau
Stéphane, Lamia, Moïse, Habib, Romain, …, ils étaient venus faire la fête avec leurs ami(e)s, leur famille parfois, et tout s’est arrêté en cette sinistre soirée du Bataclan !
Qui sont ces terroristes ? Qui est derrière Daech ?
Qui finance l’organisation ? Problème d’idéologie ? De radicalisation ?
J’ai déjà évoqué ces problèmes dans mon Edito de Janvier 2015 sur Charlie Hebdo.
On est dans la troisième guerre mondiale depuis pratiquement 30 ans. Les gens sont surpris car elle n’a pas la même forme que les deux dernières et cela on le savait.
Des attentats ensanglantent la planète plusieurs fois par semaine. Ils tapent au hasard en fonction de leur folie présente. Ils tuent aussi bien des juifs, que des chrétiens, des musulmans, des non croyants, peu importe …
Certes les Services de Renseignements font ce qu’ils peuvent même s’ils ne sont pas au top niveau, car la «Raison d’Etat» et les déplorables querelles de personnalités fragilisent les enquêtes au mépris de l’intérêt général.
Mais, en tant de guerre, comment assurer une sécurité des citoyens à 100% ?
C’est comme si les gens pendant la guerre de 40-45 avaient demandé à l’état d’éviter le parachutage de bombes et toutes les atrocités qui ont eu lieu pendant 5 ans et plus.
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Ces 130 morts font la une des médias pendant plusieurs semaines, alimentent la peur, la division, les racismes de toutes sortes, et bien sûr les campagnes politiques mais, nous arrivent-ils aussi de penser à ces quelques 10 000 personnes qui se suicident chaque année en France par désespoir de vie !!!
C’est un chiffre impressionnant ! De plus les méthodes sont sordides : pendaison (mode le plus utilisé), arme à feu, noyade, saut dans le vide, médicaments, etc.
C’est un phénomène beaucoup plus meurtrier que les accidents de la route mais beaucoup moins rentable pour l’Etat. En effet, on pourrait inventer des «radars» pour détecter le mal-être au travail et autre, mais hélas ils ne donneraient pas lieu à des rentrées d’argent autant que les contraventions !!!
25 suicides par jour : isolement social, dépression, maladie physique, sentiments, famille, addiction, angoisses, violences sexuelles ou physiques, souffrance au travail, chômage, etc. Cela vous parle-t-il ?
C’est souvent discret et donc moins spectaculaire !!!
Ce raisonnement bien sûr ne minimise absolument pas les horreurs des attentats, et la compassion qui est humainement naturelle, mais nous devons changer de visions et surtout nous organiser en conséquence, dans un certain discernement au lieu de s’exciter à tort et à travers.
Faisons donc preuve de vigilance et de bon sens
«calmement» tout comme l’ont fait celles et ceux
qui ont survécu aux deux guerres …
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EDITO D’OCTOBRE 2015
4 Octobre 2015 : la Sécurité Sociale fête ses 70 ans
Pendant la seconde guerre mondiale, sera évoqué le droit de chacun à la sécurité sociale: en 1941, dans la charte de l’Atlantique signée par Roosevelt et Churchill, en 1944, dans la Déclaration de Philadelphie. En Grande Bretagne, Lord Beveridge proposera un plan en vue d’éliminer la pauvreté en généralisant des prestations forfaitaires à toute la population et en créant un service national de santé financé par l’impôt. En France pays occupé, la réflexion se déroulera à Alger où se trouve le Comité français de libération nationale, qui débouchera sur un programme du Conseil National de la résistance le 15 mars 1944.
La Sécurité sociale est essentielle «pour notre vivre ensemble», même si elle doit faire face à des défis de plus en plus nombreux. Elle doit donc se réformer, innover pour répondre aux exigences nouvelles, pour s’adapter aux réalités. C’est la forme la plus aboutie, presque la plus absolue, de la solidarité. Elle a permis de réduire les inquiétudes liées à la maladie, à la famille, et s’est constamment adaptée aux bouleversements économiques, à l’évolution des structures familiales, à l’allongement de la durée de la vie et aux avancées constantes de la médecine.
En 2010 elle était en déficit de 23 milliards d’euros. Mais en 2016, le déficit n’est plus que de 5 milliards d’euros. Si Vivendi SFR remboursait ses 3,8 milliards d’euros d’avantage fiscal, on diminuerait encore ce cher déficit !
Alors, comme ce pauvre ours en péril, va-t-on sombrer ou non ?
La «Sécu» que l’on rattache en général à la maladie, gère aussi les prestations destinées aux familles, les accidents du travail, les maladies professionnelles, les retraites et la solidarité en faveur des personnes âgées.
Le chemin a été long et semé d’embûches.
Je ne donnerai donc que quelques dates clés :
1944-45: Régime Général pour les salariés et mise en œuvre des prestations.
1946: Droit de tous à la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs.
1947-49: Régime de retraite des indépendants
1952: Régime de retraite des exploitants agricoles
1956: Création d’un minimum vieillesse
1961: Assurance maladie-maternité-invalidité des exploitants agricoles
1966: Assurance maladie et maternité des travailleurs non salariés (artisans, commerçants, professions libérales).
1978: Généralisation des prestations familiales à toute la population résidant sur le territoire
1982: Abaissement de l’âge de la retraite à 60 ans à taux plein
1988: Instauration du RMI remplacé par le RSA en 2009
1991: Mise en place de la CSG
1997: Création de la carte vitale
2000: Couverture maladie universelle CMU, et de la CMUC complémentaire
2014: Allongement des durées de cotisation
Que de pérégrinations pour en arriver là …
Quel en est le sens ?
L’avenir de la Sécurité Sociale ?
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EDITO DE SEPTEMBRE 2015
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Deux bougies pour «Rebondir Ensemble»
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C’est un vendredi 13 qu’est née l’Association. Huit jours plus tard, elle était dans le Journal Officiel N°38, et le 8 avril 2014, reconnue d’«Intérêt Général». Son «Objet» se trouve dans l’Edito de septembre 2013.
70% des femmes ne sont pas reconstruites après ablation. Pour la majorité faute d’information complète sur les différentes techniques et, souvent aussi, parce qu’elles ne savent pas qu’elles peuvent être reconstruites gratuitement avec de vrais spécialistes dans leur région.
En effet, la plupart des femmes sont dirigées après ablation vers des reconstructions au coût très élevé !!!
Lors du Colloque d’Aix en Provence le 20 septembre 2014 «Un autre regard sur le cancer», nous avons pu rencontrer le Professeur David Spiegel, Directeur du Centre Stress et Santé, de l’Université de Stanford, aux Etats-Unis. Je ne détaillerai pas la conférence, mais il faut signaler que 5 à 10% seulement des cancers sont héréditaires. Aux USA et au Canada, il est reconnu :
qu’un cancer du sein est, dans une très grande proportion, provoqué par un sur-stress émotionnel devant une situation non gérable que la personne subit sans pouvoir agir (deuil, divorce, problèmes avec les enfants ou le compagnon, etc.).
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Plus on dépiste un cancer tôt
plus on a de chances de le guérir
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1 femme sur 8 – a ou aura – un cancer du sein au cours de sa vie. Le problème, est que, lors des campagnes d’Octobre rose, nous avons remarqué qu’une grande partie du corps médical pense qu’il n’est pas nécessaire de faire de dépistage avant 50 ans, thème sur lequel s’appuie la campagne. Il s’ensuit une très grande confusion dans les esprits.
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Beaucoup de femmes que nous rencontrons sont des femmes jeunes: 30 – 40 – 45 ans… Elles disent que, s’appuyant sur la campagne, elles ne savaient pas qu’elles pouvaient, après un gros stress bénéficier d’un dépistage prescrit par leur médecin généraliste et remboursé par la sécurité sociale. Sinon elles l’auraient fait et cela leur aurait bien sûr évité un cancer avancé, avec un traitement très lourd, et une guérison définitive incertaine.
Contrairement à la France, les Etats-Unis et le Canada préconisent l’ablation très tôt pour éviter les métastases. Il n’est pas question de polémiquer, mais pour être passée par là, je peux vous dire que l’on pourrait éviter un cauchemar à des millions de femmes avec une meilleure information et prévention. Pour ma part, j’ai fait enlever pour tout éradiquer, j’ai fait reconstruire et je vis en paix … ce qui n’a pas de prix. Et voici ce que cela donne :
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Pour en revenir à l’association, je peux vous affirmer que le bilan est très positif sur ces deux ans. Nous avons pu efficacement informer, soutenir, accompagner des dizaines de femmes. Mais, beaucoup de travail reste à faire et nous recherchons des bénévoles pour un coup de main en communication. Un très grand merci d’avance pour elles.
Association « Rebondir Ensemble »
24 Rue Fortia – 13001 Marseille
Tél. 09 66 12 24 62 // Port. 06 22 60 60 39
Christiane Mercier
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EDITO D’AOÛT 2015
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Hiroshima et Nagasaki : 70 ans !!!
Un terrible anniversaire
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Les 6 et 9 août 1945, ces deux villes furent la cible des deux premiers bombardements nucléaires de l’histoire: dans le monde entier consternation et effroi !
Il est 8h15 le 6 août, lorsque le bombardier B-29 baptisé Enola Gay largue «Little Boy», une bombe à uranium dotée d’une force destructrice équivalente à 16 Kilotonnes de TNT, sur Hiroshima. A 600m du sol, 43 secondes plus tard, la bombe explosera en une boule de feu dégageant un million de degrés Celsius et un gigantesque champignon nucléaire au-dessus de la ville pratiquement détruite instantanément !
L’historien Nicolas Bernard explique: «On peut se demander pourquoi les décideurs américains n’ont pas cherché à éviter l’emploi de la bombe atomique, alors que d’autres options existaient. Certes, la population était lasse du conflit enfin gagné en Europe. Truman entendait donc en finir au plus vite. Le débarquement au Japon laissait craindre des pertes importantes, même si les stratèges américains les ont largement surévaluées. En bref, les Etats-Unis ont employé la bombe parce qu’ils le pouvaient.»
Dans son Journal, Truman notera le 25 juillet:
«Nous avons découvert la bombe la plus terrible de l’histoire […]. Nous l’utiliserons contre le Japon d’ici le 10 août. C’est certainement une bonne chose pour le monde que la bande d’Hitler ou celle de Staline n’aient pas mis au point cette bombe atomique. Il semble que ce soit l’invention la plus terrible qui ait jamais été faite, mais cela peut aussi être la plus utile.»
Oppenheimer, le père de la bombe, plaidera pour la destruction d’une ville japonaise, susceptible de montrer le pouvoir de destruction acquis par l’«Oncle Sam». Il était même question à l’origine, de larguer cinq bombes, dans un contexte de guerre paroxystique.
Le Japon était pourtant prêt à transiger. En effet, le 31 juillet, déchiffré par le renseignement américain, un message du ministère des Affaires étrangères japonais assurait: «Tokyo étudie l’ultimatum allié» (Etats-Unis, Royaume-Uni et Chine). Mais trop tard, l’historien Christian Destremau l’assure: «Les signes de plus en plus nets qui indiquaient qu’une capitulation était désormais envisagée de tous côtés, moyennant certaines conditions, n’intéressaient plus depuis plusieurs semaines le Président Truman.». De plus, Staline s’était engagé à déclarer la guerre au Japon le 8 août 1945. Il semblerait donc que les Etats-Unis devaient intervenir avant pour des raisons de stratégies politiques, ce qui resterait à prouver !!!
La chaleur fera fondre l’acier et sur les murs de pierre s’imprimeront des formes d’humains calcinés
Plus de 200 000 morts, un cortège de graves pathologies sur les blessés, posent questions sur la nécessité de recourir à ces armes dévastatrices et immorales. Une vie de souffrances physiques et psychologiques attend les 450 000 survivants, les «hibakusha» («exposés à la bombe»), chez qui la force et la chaleur de l’explosion, les radiations, provoquent d’innombrables symptômes: perte des cheveux, cicatrices chéloïdiennes qui s’accroissent sans cesse, leucémies, cancers, …
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L’Horreur est inscrite dans l’Histoire du monde
Certains scénarios ne devraient plus exister
Et pourtant la création humaine n’a de limite
Une autre forme d’acte de guerre a vu le jour récemment :
Les «cyberattaques» … tout aussi dangereuses !
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EDITO DE JUILLET 2015
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Fête du 14 juillet … Que célèbre-t-on ce jour là ?
Reportez-vous à mon édito de juillet 2011 et vous aurez la réponse …
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Au fait, les vacances sont-elles un passage obligé pour mieux travailler ?
Pour Sébastien Hof, psychologue du travail et chargé d’enseignement à l’Université de Besançon, la question ne se pose même pas: «Un salarié reposé et détendu sera bien plus efficace qu’un salarié fatigué». Beaucoup ne prennent plus que 10 jours, mais ce qui plaît le plus c’est 3 semaines d’affilée.
Avec 5 semaines de congés payés (contre 25 jours aux Etats-Unis et 20 jours en Chine ou au Japon sans compter il est vrai les jours fériés), les Français sont parmi les mieux lotis au monde. De plus, les plages de temps sont désormais aménageables avec les RTT, les ponts et les congés. Cependant, mais pour ceux qui ont des enfants en âge scolaire, juillet et août restent pratiquement incontournables.
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Déconnecter pendant ses vacances est un enjeu de santé.
«De plus en plus de personnes, cadres ou même employés, ne décrochent plus pendant leurs vacances de crainte de «manquer» une information, et surtout d’être mal vu» déclare Claire Di Bartolomeo. La psychologue conseille de «passer un contrat avec ses collèges ou sa direction, en négociant un temps précis de connexion, tel jour entre telle et telle heure, et deux fois par semaine, pas plus».
Si on se trouve dans l’incapacité de déconnecter de son travail, y compris pendant ses congés, les conséquences en sont souvent dramatiques: «l’accumulation de la pression continue peut amener le salarié à décompenser psychiquement (burn-out), de façon comportementale (violences…) et physiquement (AVC, suicide…) détaille Sébastien Hof. Il est prouvé désormais que les conséquences d’une incapacité à se déconnecter de son travail peuvent détruire la vie personnelle et familiale !!!
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Que vous restiez chez vous ou non …
Que vous partiez en camping, chez des amis, des parents …
Ou que vous puissiez vous offrir de luxueuses vacances …
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L’enjeu sera le même :
- Vous mettre dans un repos absolument nécessaire
- Déconnecter totalement de votre travail habituel
- Favoriser votre intelligence avec de nouvelles connaissances, compétences ou autres savoir-faire.
- Favoriser votre créativité et votre imagination
- Et surtout vous retrouver et vous recentrer sur vous-même
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Alors OK …
Très fructueuses vacances à vous
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EDITO DE JUIN 2015
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Crise financière ou pas en France ?
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Le monde de la finance est vraiment incorrigible !
Sept ans après la «crise des subprimes», qui a failli faire exploser le système bancaire international, un nouveau «krach obligataire» pointe le bout de son nez ! «On est assis sur un baril de poudre, la question est juste de savoir quel sera le détonateur» prétend l’économiste Marc Touati. Il suffirait d’une étincelle, par exemple en Grèce avec sa sortie de l’Euro. Les politiques de tous bords nous avaient pourtant promis le contraire: les marchés allaient être encadrés, les banques coupées en deux (économie d’un côté, spéculation de l’autre), les produits toxiques risqués interdits … Mais, les traders du monde entier continuent de jongler avec les milliards d’euros, et les conditions économiques n’en parlons pas ! Après cela vous avez toujours confiance dans vos dirigeants politiques ???
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21 juin … Fête des pères
Tout comme la fête des mères, elle est née aux Etats-Unis en 1909, sous l’impulsion de Sonora Smart Dodd qui a voulu rendre hommage à son père qui venait de mourir. La première Fête sera célébrée aux USA en juin 1910 et c’est en 1966 que le président Lyndon Johnson fixera la «Father Day» au troisième dimanche de juin.
En France, c’est en 1952 que cette fête sera instaurée par un fabricant de briquets: la Société Flaminaire, spécialiste du briquet à gaz depuis 1946.
Il y a 50 ans les pères recevaient des briquets, des rasoirs et de boutons de manchettes. Jean Poiret demandait le «cadeau maison». Jean-Marc Thibault aimait le cadeau jardinage ou intellectuel. Fernand Raynaud avait voulu les trente-cinq volumes «Prix Nobels» depuis 1901 !.
Un cadeau intemporel
pour nos pères comme pour nos mères:
Les aimer, les respecter, les entourer
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Nouveau scandale ou pas ?
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Près de 15 ans après les premières implantations d’éoliennes en France, la multiplication de plaintes de riverains, faisant état des nuisances causées par ces gigantesques moulins plantés en bordure de leurs communes, sont en tout cas troublantes: maux de têtes, acouphènes permanents (…) en rapport avec la perception des infrasons (sons graves imperceptibles à l’oreille humaine), vertiges, nausées,…
Depuis 2011, le Grenelle de l’environnement a normé les machines en limitant leurs niveaux sonores en décibels, mais cela semble encore insuffisant. Des combats font rage entre les «pro» et les anti-éoliens. En 2010 et 2013, deux décisions ont été prises par le Tribunal de Grande Instance de Montpellier, qui a ordonné la destruction de parcs éoliens prenant en compte les nuisances auditives. De là à faire jurisprudence …
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EDITO DE MAI 2015
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Allez comme tous les ans, on ne peut y échapper :
Que ces brins de muguets dont le prix augmente d’années en années … tout comme le pain et le reste … vous apportent tout le «Bonheur» dont vous rêvez et dont je rêve aussi, ce «Bonheur», dont vous trouverez «une définition perso» dans mon édito de Mai 2014.
Dans celui de Mai 2011, j’avais brièvement évoqué les origines de la «Fête du travail» et de la «Fête du Muguet», ainsi que celle de la «Fête des mères», avec la Grèce Antique, le «Mothering Sunday» anglais du XVe siècle, et le «Mother’s Day» de 1908 aux Etats-Unis. J’aimerais vous parler en peu plus d’Anna Jarvis qui l’organisa, en Virginie occidentale, dans son église méthodiste, pour célébrer la mémoire de sa mère morte trois ans plus tôt, car cette mère, institutrice, avait consacré sa vie à aider les autres femmes et leurs enfants frappés par la rougeole, la diphtérie, la typhoïde … Anna, travaillant dans l’assurance, milieu peuplé d’hommes, voulait ainsi réagir à la faible reconnaissance accordée aux femmes. La fête finie, elle fit campagne auprès des hommes d’affaires, des politiciens, des journalistes, pour que soit organisée une «Journée des mères» nationale. Les sénateurs repoussèrent le projet en se moquant d’elle, ayant peur que cela conduise à une journée des sœurs, des cousines et des tantes. Mais, l’idée prendra et sera instaurée dans de nombreux Etats américains, s’exportant même au Canada, Chine, Japon, Belgique, Hollande … En 1914, le Président du Congrès américain Woodrow Wilson, en fera enfin une journée nationale au cours de laquelle on lèvera le drapeau.
Notons cependant que vers la fin de sa vie en 1948, Anna Jarvis, ulcérée par la tournure commerciale donnée, regrettera amèrement son «invention» !
En France, c’est le 16 juin 1918 que cette fête débarquera à Lyon.
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Initialement «Journée des familles nombreuses» courantes à l’époque, le Colonel Lacroix-Laval, s’inspirant des américains, la rebaptisera: «journée des Mères». La journée sera officialisée en 1929, le gouvernement décidant de la célébrer le dernier dimanche de mai.
Le Maréchal Pétain n’a donc pas inventé cette journée, il l’a simplement remise en selle avec des motivations pas très glorieuses. Il s’agissait pour lui de célébrer des ventres destinés à produire les futurs soldats, ces mères de familles nombreuses qui repeuplent les pays décimés par les guerres !!! Et, dès 1941, il en fera une célébration quasi-liturgique, la fête s’inscrivant dans un contexte patriotique, moraliste et religieux.
Protectrice comme la patrie, féconde comme la terre, gardienne des traditions et des vertus familiales, et surtout symbole du «sacrifice», la femme se résume alors à la maternité !
Armelle Canitrot, auteure d’un mémoire sur l’histoire de la fête des mères écrira :
«Les femmes, après avoir travaillé pendant la guerre, sont invitées à rentrer chez elles, à revenir sous la coupe des hommes, et faire des enfants».
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Fêtons Anna Jarvis pour cette création. Elle a voulu honorer les femmes à travers sa mère, mais cette fête … qu’est-elle vraiment devenue ??? La femme n’est pas un « ventre ». En spiritualité, la femme est celle qui conduit l’homme au « sacré »… Certes dans la Société patriarcale, elle n’a guère de place, mais petit à petit, elle redevient, tout comme Isis, celle qui sait donné un « sens à la vie ».
Honoré de Balzac écrivait dans le Père Goriot en 1834:
« Le bonheur est la poésie des femmes, comme la toilette en est le fard »
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EDITO D’AVRIL 2015
Si vous le voulez bien, restons dans la renaissance du Printemps.
C’est un phénomène psychologique utilisé le plus souvent dans les cas de traumatisme pour ne plus vivre dans la dépression et se reconstruire, mais on peut aussi l’utiliser pour décider de penser différemment, remettre sa vie en question, faire un virage à 180°!
Jérémy Rifkin, visionnaire, conseiller de grands chefs d’Etat, prévoit un profond changement économique qui serait peut-être en fait un signe de l’émergence d’une conscience globale.
.Samuel Pisar pense lui «que nous sommes comme autrefois à une croisée fatidique des chemins. Ou bien l’humanité, rivée à ses dogmes du passé, bascule dans les guerres, le fanatisme, le chaos. Ou bien l’aventure humaine reprend…». Mais ajoute-t-il : «L’Homme mis au pied du mur a une capacité stupéfiante, infinie, d’endurance, d’adaptation et d’invention. Ce type d’énergie, quand elle est maîtrisée, suffit à relever presque tous les défis».
Utilisons nos ressources intérieures
Alors, résilience ou pas ?
EDITO DE MARS 2015
Ce n’est qu’en 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Saint-Pétersbourg, qui réclamaient du pain et le retour de leurs maris partis au front, que la tradition du 8 mars se mettra en place.
Puis en 1970, la date sera réinvestie par les mouvements féministes.
Et puis, plein d’autres choses que vous trouverez vous-même.
Le mois dernier nous sautions le pas …
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L’année s’est évanouie et une autre commence
Je vous souhaite Paix … Amour dans l’Espérance
Et je vais continuer par mes vers sur la toile
A vous interroger vous portant vers l’«Etoile»
En effet, à l’image du lapin blanc d’Alice au pays des merveilles, de Lewis Caroll, nous sommes de plus en plus confrontés au sentiment de n’avoir pas le temps, de vivre sous la pression de l’urgence, avec l’idée que ce temps si précieux nous échappe ! Cela nous mène au stress, à l’anxiété, au sentiment de ne jamais bien faire, et par là même à une chute de l’estime de soi et de l’autre, à une frustration, une irritabilité. On peut même dire que cette impression de vivre dans un temps toujours en fuite déséquilibre nos très chères existences.
.Le portable est devenu la porte ouverte aux sollicitations en cascade.
La «pause déjeuner» se réduisant comme peau de chagrin (on est passé de 1h30 à 22 min en moyenne), on grignote davantage et l’on se déconcentre alors plus facilement. Sans une vraie coupure, le stress reprend le dessus. De plus, savez-vous que manger devant son ordinateur accueillerait, selon Monster, 400 fois plus de bactéries que des toilettes normalement entretenues !
L’organisation ne suffit plus, il faut désormais sélectionner dans ses relations, ses activités, et même dans ses potentiels.
Qui permet la concentration, la réflexion, l’analyse,…
Et le moyen d’être un véritable humain
Aurez-vous la chance d’avoir un travail qui a du «sens»,
11 Janvier : Une Marche qui marquera l’Histoire.
Cette marche silencieuse nous a mis face aux questions fondamentales et «existentielles»: liberté d’expression, laïcité à la française, coopération mondiale anti-terroriste, … et le chantier est titanesque. Notre liberté d’expression n’est certes pas menacée, mais, n’y aurait-il pas certaines limites à ne pas dépasser ? Ais- je le droit d’insulter pour me faire plaisir, pour rigoler un peu ? Quand je provoque pour m’amuser, quel en est le moteur, la motivation, à quoi cela sert-il ? Ne vais-je pas attiser des haines déjà si présentes ce jour ? Oui, ces questions, je me les pose chaque fois que j’écris. Pour ma part :
Je vomis les intégrismes de toutes sortes
Qu’ils soient politiques, religieux, laïques, …
Ils engendrent trop souvent des bains de sang !
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Désolée pour la longueur, mais je ne pouvais faire court sur un tel sujet ! Au nom de la liberté d’expression, je réclame le droit de penser ce que je pense, mais j’entends l’exprimer ici dans le plus profond respect de la personne. La réciprocité sera-t-elle au rendez-vous ?
« Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! »
Disait Voltaire dans son «Traité sur la tolérance» en 1763